lundi 28 mars 2016

La solitude des nombres premiers - Un film dramatique percutant !





Date de sortie le 04 mai 2011
1h58
Drame
Réalisateur : Saverio Costanzo
Avec : Alba Rohrwacher, Luca Marinelli et Isabella Rossellini





Ce film est l'adaptation du livre "La solitude des nombres premiers de Paolo Giordano". N'ayant jamais lu ce roman, je ne pourrais pas dire si le film est fidèle à ce dernier. 







Voilà un film qui sort de l'ordinaire. Je ne pourrais pas recommander ce film à un certain type de personne car, je pense que c'est le genre de film qu'on aime ou qu'on déteste. Avec moi, en tout cas, cela a fonctionné à la perfection. Un film fort, dramatique et percutant.


Dans ce film, on nous raconte la vie de Mattia et d'Alice en 1984 - 1991 - 1998 et 2007. Au départ, nous sommes face à eux, enfants. Un drame surviendra à chacun durant leur enfance, ce dernier va perturber leur personnalité, leur caractère et leur façon d'appréhender les choses de la vie. En 1991, c'est leur rencontre. Une jolie rencontre, cette dernière m'a troublé et fait penser à la rencontre de deux âmes sœurs. Puis en 1998, nous les retrouverons à l'âge adulte, rien n'est simple pour ces deux personnages et en 2007, enfin leurs retrouvailles après une longue absence dans la vie de chacun ! 




Ce film a un rythme plutôt lent mais, les scènes et la musique font frissonner. C'est un excellent film dramatique qui nous apporte une succession d'émotions fortes. Le petit détail en plus, c'est qu'il ne faut pas s'attendre à une romance comme on a tant l'habitude de voir. La relation entre Mattia et Alice est plus forte que cela. Cela va plus loin que la simple histoire d'amour. 




Voilà un film qui ne peut pas laisser insensible même si au départ, on peut se demander ce que va nous apporter ce dernier. C'est déchirant, perturbant, percutant. Quelques bémols se font pourtant sentir, comme le fait que le scénariste a parfois pris des acteurs aux physiques un peu trop différents pour montrer le temps qui passe. Mais je dois avouer que le scénariste a eu le don de peaufiner certains détails bien plus importants, comme l'anorexie d'Alice (Alba Rohrwacher), nous ressentons bien que la corpulence de l'actrice n'est plus "normale". 


Un point me chiffonne tout de même est la fin qui est une fin ouverte. J'aurais voulu en savoir davantage. Connaître l'avenir de ces deux personnages. Le film nous laisse sur une scène triste et émouvante, c'est une bonne idée mais, cela m'a réellement laissé sur ma faim.