mercredi 24 février 2016

In vitro de Paul Mannering



« Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle faisait une fixation sur Lizzy, pas plus que je ne comprenais son désir d'avoir un bébé ou sa jalousie maladive. Pourvu qu'on vive tous les deux assez longtemps pour pouvoir s'expliquer. »


Panini Books - 14 octobre 2015
400 pages
Horreur / Science-fiction
Auteur : Paul Mannering



Ma note :  12/20



In vitro

Il y a 10 ans, l'humanité a perdu la bataille de la survie. Désormais, des zombies intelligents règnent sur le monde. Pour les nourrir et ainsi assurer leur survie, les derniers humains ont créés des clones. Un homme erre à travers le désert Australien, dans une ultime tentative de sauver les derniers survivants et d'éradiquer la menace zombie. Il a pour unique compagne une jeune fille nommée Else et c'est un clone...



Mon avis 

J'étais impatiente de lire ce roman pour plusieurs raisons. Le genre horreur dans la littérature, j'en lis très peu. J'étais donc contente de découvrir ce style à l'écrit. Ensuite le résumé m'a énormément attiré car, des zombies j'aime beaucoup mais, si en plus, ces derniers sont intelligents, cela devait me plaire.

Le style de l'auteur m'a un peu dérangé. Certes, nous sommes dans un univers horreur post apocalyptique, ce n'est pas une raison valable pour écrire un roman aussi familier. Il y a des insultes et du langage très familier, tout au long du roman et je n'ai pas trouvé cela agréable à lire. Je n'ai donc pas été emballé par la plume de l'auteur.


Au niveau de l'histoire, je m'attendais vraiment à mieux. Même si au début, le récit m'a emballé. Il est malheureusement retombé très vite dans l'ennui. J'ai trouvé le côté zombie intelligent très peu exploiter. J'ai aimé l'histoire des clones qui est bien plus mise en avant. Je me suis aussi beaucoup ennuyé durant les déplacements des deux personnages principaux, on croise quelques survivants et quelques zombies mais, tout le récit reste plat. Il y a de l'action mais, cela ne m'a pas transporté.

Les personnages ne sont pas non plus assez développés. On ignore le prénom du personnage masculin tout au long du roman certes, ce n'est pas dérangeant mais, je n'ai pas réussi à m'attacher à lui. Je trouve qu'on reste en surface de sa personnalité. Le mec pense qu'à tuer du zombie, dormir, manger et accessoirement se taper une ou deux nanas qu'il ne connaît même pas ! Le personnage féminin qui est un clone et qui est prénommé Elle est bien plus détaillé. J'ai préféré ce personnage. Au départ, le roman présente un clone avec le corps d'une femme mais, le QI d'un enfant. Elle va évoluer tout au long du roman, apprendre et progresser. Elle est intelligente, vive et courageuse. Elle a de l'espoir pour l'humanité. J'ai aimé toutes ces facettes d'elle ! 


Quant à l'intrigue, au départ, j'ai compris tout le mécanisme scientifique des clones et de l'épidémie qui ont donné vie aux morts. Mais plus j'ai avancé dans le roman et plus l'auteur m'a perdu. Au point où je suis arrivé à la fin du roman sans comprendre une ligne de se qui se produisait ! Cela est plutôt ennuyeux au bout de 400 pages. 

En bref, ce roman ne m'aura pas convaincu. L'histoire avait de quoi plaire, mais l'auteur est resté en surface de beaucoup d'évènements au lieu de l'exploiter davantage. Les personnages ne sont pas non plus une grande réussite. Je pense que ce roman retombera très vite dans l'oubli. 


« Un monde débarrassé de ces saloperies semblait être un rêve, mais un rêve méritant qu'on fasse tout pour qu'il devienne réalité. Nier toute possibilité que cette horreur se termine un jour serait comme renoncer à la vie elle-même. »